FR
EN
Notamment en milieu de nuit, début de matinée, comme en témoignent les récits des skippers qui font part de grains, d’orages, de violentes rafales mesurées jusqu’à 40-43 nœuds sur une mer mal pavée. Fidèle à leur réputation, les eaux qui bordent la façade atlantique n’ont en effet pas épargné ces deux flottes qui déplorent de graves avaries. Notamment du côté des trimarans de 15 mètres dont les rangs serrés subissent un démâtage (Le Rire Médecin-Lamotte) et des problèmes mettant à mal l’intégrité de deux d’entre eux (Primonial et Koesio).
Face aux autres concurrents, ou contre le temps
À ce bilan s’ajoutent les déconvenues diverses vécues à bord des bateaux, à l’image de deux IMOCA (Monnoyeur Duo For a Job et Be Water Positive), qui ont dû, sitôt le départ donné au large du Havre, faire demi-tour pour réparer au plus vite des pépins techniques mineures, qui rappellent néanmoins que la course au large reste un sport mécanique. Bien que freinés dans leur élan, ces deux IMOCA sont d’ores et déjà repris le fil de la course, en direction de la sortie de la Manche et d’un front, après lequel de premières grandes décisions stratégiques vont se dessiner.
Car en dépit de ces inévitables fortunes de mer qui émaillent cette flotte, dense et disparate, la course a pris tous ses droits ou bat toujours son plein pour 5 ULTIM, 3 Ocean Fifty, 38 Class40 et 39 IMOCA. Soit 170 marins ; hommes et femmes, compétiteurs aguerris et amateurs très avertis, tous bel et bien engagés sur des chemins océaniques jalonnés d’écueils et d’embûches pour rejoindre, coûte que coûte, Fort-de-France, de l’autre côté de l’Atlantique. Notons aussi qu’actuellement 3 Ocean Fifty et 2 Class40, soit dix co-skippers, aux prises avec leur lot de soucis entament une course contre le temps pour revenir au plus vite dans la compétition de cette Route du café. Parmi eux, Koesio est arrivé en début de soirée, à bon port à La Corogne.
