FR
EN
Alexandre Le Gallais (TRIMCONTROL) - Class40
"On a un grand beau temps, on a la banane, on dort beaucoup en alternance, on mange bien, on prend pas mal de café aussi, non on est bien en fait. Comme on était dans une dynamique d’une transat plaisir, on est bien équipé à l’intérieur pour passer des bons moments, agréables aussi en navigation. Ça fait presque 3 jours qu'on a entre 10 et 15 nœuds de vent et on est sous spi. On a dû faire trois empannages en 48h parce qu'en fait, par rapport au décalage qu'on a sur ceux qui sont devant nous, on n'a pas les mêmes phénomènes météo. On est en train de partir complètement à l’ouest, on fait une ligne plus courte j'ai l’impression, on grappille des petites places.
Là tu vois, j’étais sur mes factures, j’ai pas le choix. Et à la fois je suis ravi parce que je pense que ça peut être très long pour quelqu’un qui est amateur comme moi. J'ai une société dans les piscines. Je construis des piscines en acier pour les professionnels et en parallèle j'ai une société avec Michel Desjoyeaux de menons électroniques (Trimcontrol)."
Stéphane Hunot (VOGUE LE MONDE) - Class40
"Tout va super bien ! On a 17 nœuds de vent et on marche à 11 nœuds sous spi, on fait quelques longs surfs, c’est cool. Pas de casse, les hommes vont bien, on dort bien. Une vraie croisière finalement. On a trouvé notre rythme, chacun son quart la nuit, chacun sa sieste le jour. On a pris une option avant-hier qui nous a permis de gagner beaucoup de places et puis les vitesses des autres bateaux font qu’ils sont un peu remontés mais on était content. Mais tout va bien, le moral est bon. Avec un peu plus de vent ça serait bien pour pousser un plus le bateau."
François Guiffant (PARTAGE) - IMOCA
"On vient de terminer notre manœuvre, on se fait un petit pamplemousse pour se réconforter. On était sous spi, ça devait mollir un peu en partant dans l’ouest et finalement ça s’est renforcé donc on s’est retrouvé à affaler le spi en urgence et passer sous gennak.
On surveille la traversée sud pour bien choisir cette option et être bien calé au sud. On pense que ça va peut-être passer et que ça va s’ouvrir par là.
À nous deux, on a presqu’une quarantaine de transat. Celle-là, ce n’est pas une transat comme les autres. C’est un tout, depuis le début. Quand on est parti, il fallait directement choisir de partir à l’ouest ou au sud. Il y avait déjà une dorsale à passer, etc. Et l’Atlantique est dans un état qui n’est pas commun avec cette grosse dépression qui scinde l’anticyclone en deux. Les copains là-haut essayent de passer par le nord. On a eu un départ un peu décalé, on est parti de nuit, c’est une sacrée ambiance tout ça. On en discutait cette nuit, en se disant que ce n’était pas commun. C’est pas hyper simple, c’est pas dessiné, ce n’est pas l’autoroute des alizés !"
Denis Van Weynbergh (D’IETEREN GROUP) - IMOCA
"Tout se passe bien dans notre beau carrosse D’Ieteren Group ! On a du soleil, on est en short, c’est plutôt agréable. On a enfin sorti les lunettes de soleil de l’emballage. On a 10/12 nœuds de vent, on est sous Code 0, on avance dans l’ouest, un peu comme tout le monde ici dans l’option nord. Il y avait cette grosse bulle qui nous barrait en dessous de Lisbonne et du Portugal, donc on s’est dit qu’on n’allait pas aller par là. On fait de l’ouest et de temps en temps on fait un coup de sud pour ne pas aller dans du trop mauvais. Comme les autres devant nous, on agit en bon marin !
(Sur son co-skipper Gilles Buekenhout) Il fait du très bon café, il fait ça très bien, donc tout fonctionne bien (rires). C’est super, il a l’habitude du multi donc il est très prévoyant. Il anticipe les choses, c’est super agréable pour naviguer. Moi je suis pareil, je préfère aussi naviguer de cette façon là donc on se complète bien. Et entre Belges à bord c’est rigolo. On se raconte des anecdotes du pays !"
Pierre Quiroga (VIABILIS OCEAN) - Ocean Fifty
"On est contents de faire route vers l’arrivée. On est proche des 1000 milles restants, c’est une barre assez symbolique. Ce matin on a fait un empannage devant une longue dépression qui s’est un peu formée, donc devant un gros nuage, c'est assez hostile et on est contents de s'en échapper. Réalités, ils ont un bateau neuf. Mais Aymeric et Fabrice le prennent en main de mieux en mieux et l'écart se creuse petit à petit avec les jours en mer. Ils ont un vrai cran de vitesse mais on s'accroche avec Ronan, on essaye de les garder à portée de tir pour éventuellement en prendre un qui se ferait piéger avant l’arrivée."
