L'actualité de la course

© Jean-Marie Liot / ALeA / TJV2017
Les premiers mots de Leonardo Chicourel et José Guiherme Caldas, Mussolo Team 40 Angola Cables
Quel accueil pour l'équipage brésilien de la 13e édition de la Transat Jacques Vabre ! De retour en leur pays, Leonardo et José ont été fêtés en héros. Beaucoup d'émotions à leur arrivée au ponton de Salvador de Bahia et une grosse envie d'y retourner en 2019...
« Pour tous les deux, c’était une grande première, surtout que le Class40 n’est pas un bateau que l’on connaît au Brésil, on a quand même fait un bon début de course. Deux jours après le départ, on a dû s’arrêter près de 30 heures, et on a décidé de continuer. On savait qu’on n’aurait plus aucune chance pour les premières places. Le but était d’arriver, et maintenant je vais me préparer pour la transat 2019 ! Mon skipper est de Salvador de Bahia, il est très bon navigateur. On a fait ensemble la Cape 2 Rio, avec le record de la traversée en 16 jours, c’est pour ça qu’on avait décidé de faire la transat un peu au dernier moment. On a changé le bateau quinze jours avant le départ !
Le meilleur moment, c’est être au départ de la Transat Jacques Vabre, c’était incroyable, un rêve de tous les navigateurs. C’était très émouvant.
J’avais déjà fait cette traversée 5 fois, on a eu de la chance dans le Pot au noir. On a fait quelques détours par l’Afrique… Nous, ici, on est habitué au Pot au noir, car le long des côtes brésiliennes, il y a des systèmes météo comme le Pot, on est habitués.
Les latins sont toujours émus… On a été reçu par tous les gens qui aiment la mer ici, c’est comme un rêve qui se réalise. On est très émus parce qu’on a eu des difficultés pour être au départ de la transat. Mais la traversée a été merveilleuse, ça compense les difficultés. J’habite au Brésil, mais j’essaye de développer la voile en Angola. »